
Phare de l'économie circulaire
Type de projet
ArchitectureStatut
Concours finaliste de la consultation IMGP2 lancée par la Métropole du Grand Paris (2019).Programme
- Les acteurs de l’économie circulaire (sous-sol à R+1) : ateliers, tiers-lieu et show-room- L’étage partage (R+2) : espace de coworking total
- Les bureaux (4 étages) : des plateaux aménageables à volonté, modulables et réversibles en logements
Maîtrises d'ouvrage
ETPOIMGP2 Métropole du Grand Paris / Ville de Paris
Site
Porte de Clignancourt, Paris 18e.Surface
5 650 m2 SDPMaitrise d'œuvre Urban Act
Artelia / RFR
Transfaire
Topager / Evoloop
Snaik / Kersalé
Partenaires / Occupants
Envie / Sinny&Ooko, Le Cozy Corner / Backacia, Linkee / Epicerie du vrac, La textilerie / EtnisiThe Family, Morining Coworking
Epouser la forme du terrain
67 m de long sur 16 m de large, ou comment faire d'une contrainte une inspiration ?En allant chercher le périphérique jusqu’à refléter ses flux. En prolongeant l’espace vert jusqu’au toit côté Paris. En s’intégrant au cadre et au quartier, à son passé et à son futur, dans le contenant et dans le contenu.
Un trait d'union
Le bâtiment crée une transition habile entre deux univers contraires : bruit, vitesse et pollution, d'une part ; calme, vie et verdure, de l'autre.Côté ville, la façade nature
Houblon, jasmin, nichoirs : un continuum écologique propice à la biodiversité et une façade paysage qui vit au rythme des saisons.
Côté flux, la façade Lab
Une façade qui puise son vocabulaire dans l’environnement existant. Par ses vitrines transparentes, elle fait écho à la résidence étudiante Francis de Croisset, créant ainsi un rythme de clair-obscur le long du périphérique. Les ventilateurs rattachés aux tuyaux contribuent, quant à eux, à créer un terrain d’expérimentation innovant pour améliorer l’écologie à Paris.
Côté ciel, l'expérimental
Ici, les eaux de pluie sont récupérées et réutilisées pour arroser les espaces verts du toit jusqu’au square. Les ventilateurs en façade aspirent l’air du périph, acheminé par les tuyaux, puis filtré dans ce substrat avant d'être libéré, épuré, dans le ciel de Paris. Une station de mesure suit l’expérimentation, des panneaux photovoltaïques font le plein de soleil, le toit est un vrai laboratoire.
Partition périphérique
« La nuit est tombée quand je sors de l’immeuble. Le square est éclairé d’une lumière tamisée, qui crée une ambiance place de village et préserve la végétation. Je remonte la bretelle jusqu’au périphérique et là c’est le spectacle ! Le bâtiment capte le flux automobile, sa cadence et ses phares, et les retranscrit dans une partition lumineuse tout en éclats et en scintillements. C’est un pouls de lumière qui bat au rythme du trafic du sol au toit et fait de La Boucle Paris-Puces, un phare dans la nuit de la capitale : le phare de l’économie circulaire. »
